Le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice : cinq blessures fondamentales à l’origine de nos maux qu’ils soient physiques, émotionnels ou mentaux.
Quels sont les 5 blessures de l’âme ?
Est-ce possible de guérir totalement des blessures de l’âme ? – C’est un travail de tous les instants qui ne comporte pas véritablement de « fin ». » L’ego sera toujours présent, les blessures aussi, on vivra toujours des situations de rejet, d’humiliation, d’abandon.
- Poursuit Lise Bourbeau.
- Il n’est pas question de les supprimer mais d’apprendre à vivre avec pour qu’elles nous impactent le moins possible dans notre relation personnelle et dans nos relations avec les autres ».
- Chaque cas est différent mais ces quelques conseils pourront vous aider à limiter l’impact de l’ego lors d’une situation qui active une blessure : ► Apprendre à réagir de moins en moins impulsivement à une situation.
► Accepter ses erreurs et les erreurs des autres. ► Se faire aider par des professionnels de santé mentale, ► Persévérer chaque jour un petit peu pour voir les bénéfices sur le long terme. ► Prendre le temps d’ être reconnaissant. Merci à Lise Bourbeau, spécialisée dans le développement personnel et autrice de l’ouvrage « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » et de « La guérison des 5 blessures ».
Comment soigner les 5 blessures de l’âme ?
4. LA TRAHISON – Naissance de la blessure : Entre l’âge de 2 et 4 ans. L’enfant s’est senti trahi ou manipulé par le parent du sexe opposé. Eveillée également lorsque le parent du sexe opposé dévalorise ou maltraite le parent du même sexe. Vécue dans la vie avec les personnes du sexe opposé.
- Masque : Contrôlant.
- Attitude et comportement du Contrôlant :
- → Personne très physique, forte avec une importante personnalité→ Aime attirer l’attention→ Veut avoir le contrôle sur tout→ Intolérant et impatient avec les personnes plus lentes que lui→ Très séducteur et manipulateur→ Difficulté à s’engager avec les personnes du sexe opposé→ Se met facilement en colère
- → Principale peur : la dissociation
Caractéristiques physiques du Contrôlant : Pour l’homme, les épaules sont plus larges que les hanches. Force et pouvoir dans le haut du corps. Pour les femmes, la force est dans le bassin. Les hanches sont plus fortes et larges que les épaules. Force dans les fesses, les cuisses et les jambes. Voix forte. Maux d’articulations, inflammations. Pour se guérir et se libérer : Prendre conscience de sa blessure et l’accepter. Se pardonner et pardonner aux autres. Apprendre à ne plus se mettre en colère lorsque les choses ne se déroulent pas comme on l’entend. Apprendre à lâcher prise et à ne plus vouloir tout contrôler. Laisser les autres prendre leur place. Ne plus vouloir être le centre de l’attention. ∴
C’est quoi la blessure intérieure ?
Les blessures intérieures sont des traumatismes (abandon, accident, maladie, échec, humiliation, injustice) qui ont été mémorisés dans l’inconscient et dans les cellules.
Comment se libérer des traumatismes de l’enfance ?
Reconnaître sa souffrance – Les expériences de vie difficiles, non admises, provoquent des blessures morales et physiques. L’anxiété, les phobies et la dépression peuvent être liés à des événements traumatiques qui se sont déroulés pendant l’enfance.
C’est quoi la blessure de l’abandon ?
Conseil n°4 : Se reconnecter à son enfant intérieur – La peur de l’abandon ou du rejet est la conséquence d’une blessure affective qui ne peut être soignée et guérie qu’en rejouant le passé et en réparant ce qui a été atteint si profondément à l’époque.
Plusieurs techniques peuvent être utilisées dans cette optique et l’accompagnement thérapeutique est souvent nécessaire pour agir sur ces parties de vous encore en souffrance mais difficiles d’accès la plupart du temps. Selon votre histoire et votre degré de connexion vis-à-vis de vos parts en souffrance, l’hypnose thérapeutique peut être une méthode utile pour ramener à la conscience les événements traumatiques douloureux que vous êtes prêt à intégrer psychiquement.
Une autre méthode efficace consiste à visualiser l’enfant que vous étiez et qui a été blessé, et à lui prodiguer l’amour que vous n’avez pas reçu au moment où vous en aviez besoin. En vous représentant consciemment l’enfant que vous avez été et en considérant sa souffrance, vous aurez la possibilité d’entrer en contact plus direct avec votre vécu passé.
Cela passe souvent par un travail préalable d’exploration et d’identification des blessures fondamentales et c’est aussi pour cela qu’il est utile de vous inscrire dans le cadre d’un suivi thérapeutique, Le jeu de rôles est là aussi particulièrement adapté. Il s’agit d’imaginer que vous avez cet enfant auprès de vous, puis de vous connecter à son vécu douloureux.
Vous prenez ainsi le rôle d’un donneur de soin qui va reconnaître la légitimité de ses souffrances et lui apporter une consolation en exprimant tout ce que vous auriez eu besoin d’entendre à l’époque et qui vous a manqué. Il peut cependant être difficile de se laisser traverser par une telle empathie (y compris vis-à-vis d’une partie de soi-même) lorsqu’on est en souffrance.
Comment guérir de ses blessures intérieures ?
1 La réconciliation est un concept central de la théologie paulinienne. Dieu nous a réconciliés avec lui dans le Christ et a confié aux apôtres le service de la réconciliation (cf.2 Co 5,19). Quand Paul, à la place du Christ, supplie ses lecteurs en disant : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5,20), cela signifie aussi que nous devons nous réconcilier avec nous-mêmes.
- Nous devons mener une vie d’hommes et de femmes réconciliés, réconciliés avec nous-mêmes, réconciliés avec Dieu et réconciliés avec les gens avec qui nous vivons.
- Cette réconciliation n’est pas d’abord une exigence morale.
- Elle est également une invitation à la guérison intérieure.
- La psychothérapie veut aussi amener l’être humain à se réconcilier avec sa vie.
Pour la thérapie, c’est un important moyen de guérison. Je voudrais donc décrire, dans un premier temps, quelques pas à franchir sur la voie de la réconciliation avec soi-même, puis également, les chemins de la réconciliation avec le prochain.2 Il n’est pas si facile de se réconcilier avec soi-même.
Plus souvent qu’à notre tour, nous sommes en conflit avec nous-mêmes, avec les aspirations diverses qui sont en nous. Nous ne pouvons nous pardonner à nous-mêmes de faire une faute qui égratigne notre image à l’extérieur. Nous ne pouvons dire oui à l’histoire de notre vie. Nous nous révoltons contre le fait que nous avons eu telle éducation, que nous avons dû naître dans telle situation de l’histoire mondiale, que nos rêves pour la vie n’ont pas pu se réaliser, que dans notre enfance nous avons été blessés si profondément et bloqués dans notre épanouissement.
Nombre de gens restent figés durant toute leur vie dans une attitude d’accusation et de révolte contre leur destin. Jusqu’à la fin de leurs jours, ils reprochent à leurs parents de ne pas leur avoir donné l’amour dont ils auraient eu besoin. Ils accusent la société de ne pas leur avoir accordé les chances qu’ils en attendaient.
Ce sont toujours les autres qui sont responsables de leurs malheurs. Toute leur vie, ils se sentent victimes. C’est ainsi qu’ils excusent leur refus de la vie. Ils rejettent toute réconciliation avec l’histoire de leur vie et se refusent en même temps à assumer la responsabilité de leur vie. Celui qui vit en d’aussi mauvais termes avec lui-même ne pourra jamais faire l’expérience de la guérison intérieure.
Le chemin de la réconciliation avec soi-même comporte pour moi différentes étapes.3 La réconciliation avec soi-même signifie donc en premier lieu se réconcilier avec sa propre histoire. Quelle que soit l’époque où nous sommes nés, il y a toujours des situations auxquelles nous aurions volontiers voulu échapper.
Elle n’existera jamais, l’époque idéale où nous insérer par la naissance. Et ils n’existeront jamais, les parents idéaux que nous aurions souhaités pour nous-mêmes. Même si les parents veulent notre bien, nous serons toujours blessés en tant qu’enfants. C’est justement dans la relation à nos frères et sœurs que nous apprenons par l’expérience vécue que d’autres sont préférés, que nous sommes défavorisés.
Les parents peuvent être aussi justes que possible, nous aurons quand même le sentiment de ne pas faire l’objet de la même attention.4 De nombreuses personnes ont, il est vrai, un lourd fardeau à traîner derrière elles. Elles ont perdu tôt leur père ou leur mère.
Ou bien le père n’était pas fiable. Il s’est mis à boire et, après chaque consommation excessive d’alcool, il était imprévisible, si bien que toute la famille avait peur de lui. La mère était dépressive et ne pouvait transmettre aux enfants la confiance fondamentale en la vie. Un enfant a été relégué chez des proches parce que la mère ne se voyait pas capable d’assumer encore son éducation.
Des filles ont été abusées sexuellement par des parents proches ou même par leur propre père. Ce sont des hypothèques dont il n’est pas si facile de s’affranchir. Et on a souvent besoin d’une thérapie pour refermer de telles blessures. Pourtant, toute blessure peut guérir.
Nous ne pouvons pas choisir notre enfance. Mais à un moment donné, nous devons en assumer la responsabilité. Nous devons nous réconcilier avec tout ce que nous avons vécu et souffert. Ce n’est que lorsque nous serons prêts à nous réconcilier aussi avec nos blessures que celles-ci pourront se transformer.
Pour Hildegard von Bingen, la véritable mission de l’homme, c’est de changer ses blessures en perles. Mais cela ne réussira que si je dis oui à mes blessures, si je cesse d’en rendre d’autres personnes responsables.5 Toutefois, la réconciliation avec mes blessures passe d’abord par l’acceptation de la douleur et de la rage dirigée vers ceux qui m’ont blessé.
- La réconciliation avec mes blessures signifie dès lors en même temps que je pardonne à ceux qui m’ont blessé.
- À vrai dire, le processus de pardon prend souvent beaucoup de temps.
- Ce n’est pas simplement un acte de la volonté.
- Je dois une fois encore traverser la vallée des larmes pour aboutir au rivage de la réconciliation.
De là, je peux regarder en arrière et comprendre que mes parents ne m’ont pas blessé consciemment, mais uniquement parce qu’eux-mêmes avaient été blessés enfants. Il n’y aura pas de réconciliation avec l’histoire de ma vie sans pardon. Je dois pardonner à ceux qui m’ont blessé.
Ce n’est qu’ainsi que je pourrai lâcher le passé, ce n’est qu’ainsi que je pourrai me libérer de la pulsion qui me fait en permanence tourner en rond autour de mes blessures, ce n’est qu’ainsi que je serai libre de l’influence destructrice de ceux qui m’ont blessé et dévalorisé.6 Beaucoup rendent Dieu responsable de l’histoire de leur vie blessée.
Ils ont besoin de l’accusation contre Dieu pour avoir une raison de refuser leur vie. Dieu est responsable du fait qu’ils sont tombés dans cette constellation familiale, qu’ils ont hérité de ces traits de caractère, qu’il leur manque tellement de choses et qu’ils traînent avec eux de si lourds fardeaux.
- Dieu les aurait traités injustement, les aurait laissé tomber et ne se serait pas préoccupé d’eux.
- Ils vivent donc fâchés avec eux-mêmes, déchirés en eux-mêmes, mécontents d’eux-mêmes et du monde entier, dans une attitude permanente de protestation contre Dieu, qui serait responsable de leur destinée.
Ils ne peuvent pardonner à Dieu de leur avoir offert ce destin. Plus d’un a de la peine à l’idée de devoir pardonner à Dieu. Et pourtant, c’est un élément qui fait partie aussi de l’acceptation de sa propre histoire : pouvoir pardonner à Dieu pour l’histoire dont Dieu nous a gratifiés.7 La réconciliation avec soi-même signifie en outre dire oui à celui que je suis devenu, dire oui à mes capacités et à mes forces, mais aussi dire oui à mes fautes et à mes faiblesses, aux menaces qui pèsent sur moi, à mes points faibles, à mes peurs, à ma tendance dépressive, à mon incapacité à nouer des liens, à mon endurance limitée.
Le mot allemand versöhnen vient de versühnen , qui signifie : faire la paix, régler. Mais il veut aussi dire traiter avec tendresse, embrasser. Se réconcilier avec soi-même signifie alors : regarder avec amour ce qui ne me convient pas, ce qui contredit si profondément mon image de moi, mon impatience, mon angoisse, la faible conscience de ma propre valeur.
C’est le processus de toute une vie. En effet, même si nous pensons nous être depuis longtemps réconciliés avec nous-mêmes, nous voyons réapparaître régulièrement des aspects de nous qui nous irritent, que nous préférerions nier. Il s’agit alors à chaque fois de redire oui à tout ce qui est en moi.8 Me dire oui à moi-même signifie me réconcilier avec mon ombre.
- Pour C.G. Jung, l’ombre, c’est ce que nous n’avons pas admis, ce que nous avons exclu de la vie parce que cela ne correspondait pas à l’image que nous avons de nous-mêmes.
- L’homme, dit Jung, est construit de manière polaire.
- Il se déplace toujours entre deux pôles, entre raison et sentiment, entre discipline et laisser-aller, entre amour et haine, entre anima et animus, entre esprit et pulsion.
Il est tout à fait normal que, dans la première moitié de la vie, nous développions particulièrement un pôle et négligions l’autre. La partie négligée est alors reléguée dans l’ombre. Mais celle-ci ne connaît pas le repos : en nous, c’est le remue-ménage qui continue.
Le sentiment refoulé s’exprime en nous sous forme de sentimentalisme. Si l’agression a été refoulée parce qu’elle ne correspondait pas à notre image, elle s’exprime souvent dans la dureté et la froideur, ou encore dans la dépression, dans laquelle nous dirigeons l’agression contre nous-mêmes. Au plus tard vers le milieu de la vie, nous sommes appelés à affronter l’ombre et à nous réconcilier avec elle.
Sinon nous tombons malades, sinon une fissure se développe en nous et nous nous déchirons intérieurement. Nous devons nous réconcilier avec le fait qu’il n’y a pas que l’amour en nous, mais aussi la haine, que malgré toute l’aspiration religieuse et morale, il y a aussi des tendances meurtrières en nous : traits de caractère sadiques et masochistes, agressions, rage, jalousie, humeurs dépressives, peur et lâcheté.
En nous, il n’existe pas seulement un désir spirituel ardent : nous trouvons aussi en nous des zones sans Dieu qui ne veulent absolument pas être pieuses. Celui qui n’affronte pas son ombre personnelle la projette inconsciemment sur d’autres. Il ne reconnaît pas son propre manque de discipline et ne le voit que chez les autres.
Dès lors, il peste contre son conjoint, son ami, son collaborateur, prétendant qu’ils ne vivent pas leur vie de manière conséquente et se laissent trop aller. Accepter l’ombre ne signifie pas simplement lui laisser la bride sur le cou, mais avant tout admettre pour soi-même son existence.
Cela exige l’humilité, le courage de descendre de son image idéale de haut niveau et de se plonger dans la boue de sa propre réalité. Le mot latin duquel le terme « humilité » est dérivé, humilitas, veut dire que nous devons accepter notre appartenance à la terre, l’ humus,9 Un élément qui relève aussi de la réconciliation avec soi-même, c’est la réconciliation avec son propre corps.
Le corps, nous ne pouvons pas le changer. Dans les conversations, je découvre régulièrement combien de personnes souffrent de leur corps. Le corps n’est pas devenu tel qu’elles l’auraient souhaité. Elles ne correspondent pas à l’image idéale que la mode dans la société d’aujourd’hui se fait de l’homme ou de la femme.
- Elles se sentent trop grosses et en éprouvent de la gêne.
- Elles considèrent que leur visage n’est pas attrayant.
- Elles se sentent désavantagées par leur stature.
- Les femmes souffrent d’être trop grandes ; les hommes, d’être trop petits.
- Ce n’est que si j’aime mon corps tel qu’il est qu’il deviendra beau.
En effet, la beauté est relative. Il y a la belle poupée, mais qui est froide et inexpressive. La beauté signifie que la magnificence de Dieu rayonne à travers moi. Mais celle-ci ne le fera que si j’accepte mon corps et que je le tends vers Dieu. Ce n’est qu’ainsi qu’il pourra être perméable à l’amour et à la beauté de Dieu.10 À bon nombre de personnes qui ont mal à leur histoire, à leur ombre ou à leur corps, je donne délibérément l’exercice suivant à faire.
- Elles doivent s’asseoir devant l’icône et dire en regardant Jésus : « Tout est bien.
- Tout peut être comme cela est.
- Tout a son sens.
- Je te remercie d’être devenu tel que je suis.
- Je te remercie pour mon histoire, pour les hauts et les bas, pour les errances et les détours.
- Tu m’as guidé ? Je te remercie pour mon corps.
Il est unique. En lui, je me sens chez moi. Il est le temple de l’Esprit Saint, le lieu de ta splendeur ». Souvent ce n’est pas si simple. Si je viens juste de tomber dans la misère, il me répugne d’encore dire merci pour cela. Et si je me révolte contre mon corps, il ne m’est pas facile de regagner son amour.
Pourtant, le fait que je puisse aimer mon corps ou non ne dépend pas seulement de sa constitution, mais bien de ma propre vision des choses. Chaque corps est beau si je le regarde sans préjugé, si je le considère comme une œuvre d’art de Dieu.11 C’est encore plus difficile de nous réconcilier avec notre propre faute et de nous la pardonner.
Nous ne pouvons nous pardonner à nous-mêmes que si nous croyons de tout notre cœur que Dieu nous a pardonné et que nous sommes acceptés sans conditions par Dieu. Beaucoup ne prennent pas le pardon de Dieu au sérieux. Ils disent – c’est vrai – qu’ils croient au pardon de Dieu.
Ils sont allés se confesser et ont avoué leur faute. Mais au plus profond de leur cœur, ils ne se sont pas pardonné leur défaillance. Ils se reprochent encore et toujours de s’être à l’époque rendus coupables de cette faute. C’est une chose que je vis justement chez les hommes d’un certain âge qui ont fait la guerre : ils se condamnent et se maudissent eux-mêmes.
Ils se rappellent dans quelles atrocités ils ont été impliqués. Pendant des années, ils ont refoulé ce souvenir. Mais voilà qu’il réapparaît, et ils ne peuvent plus se pardonner. Ils ne peuvent croire que Dieu leur ait vraiment pardonné. Ils se déchirent eux-mêmes à coup de reproches de culpabilité.
- Ils ont en eux un juge implacable qui les condamne sans pitié.
- Dieu est bien plus indulgent à notre égard que nous ne le sommes envers nous.
- « Si notre cœur venait à nous condamner – Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît tout » (1 Jn 3,20).
- Croire au pardon de Dieu signifie mettre Dieu à la place de notre surmoi impitoyable, compter sur le fait que Dieu accepte tout en nous, que ce que nous continuons à nous reprocher, il l’a depuis longtemps jeté, effacé, transformé.
La foi dans le pardon de Dieu doit détourner notre regard de notre propre faute et le diriger vers la miséricorde de Dieu. Sous les yeux bienveillants de Dieu, nous pouvons trouver la paix avec nous-mêmes et nous dire oui, à nous qui bénéficions du oui inconditionnel de Dieu.12 Se pardonner à soi-même est parfois encore plus difficile que de pardonner à l’autre.
- Mais c’est la condition préalable à ce que nous puissions vivre dans l’instant présent de manière consciente et respectueuse sans que la vie soit obscurcie par la faute passée que nous nous reprocherions encore en secret.
- Par la voix du prophète Isaïe, Dieu s’adresse à nous : « Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, comme neige ils blanchiront ; quand ils seraient rouges comme la pourpre, comme laine ils deviendront » (Is 1,18).
Si Dieu nous pardonne, notre faute perd sa force, elle ne peut plus nous troubler, on ne la voit plus coller à notre peau. Elle devient bien plutôt blanche comme neige, comme un nouveau-né. Nous pouvons repartir à zéro. Le poids du passé ne nous accable plus.
Mais nous devons croire à la force de l’amour de Dieu qui accorde le pardon en nous pardonnant à nous-mêmes et en nous libérant ainsi de la puissance destructrice de notre faute.13 Un autre élément de la guérison intérieure est la réconciliation avec le prochain. En effet, si nous ne nous réconcilions pas avec le prochain, si nous ne lui pardonnons pas, nous sommes encore liés à lui, l’énergie négative de la blessure continue à agir en nous.
Pour se réconcilier, il faut toujours être deux. Mais parfois l’autre ne veut pas accepter ma tentative de réconciliation avec lui. Il ne me reste alors qu’à lui pardonner et, par le pardon, à me libérer du lien négatif qui m’attache à lui.14 Toutefois, le pardon doit se faire de manière que nous ne soyons pas dépassés par lui, mais au contraire qu’il soit en accord avec notre âme.
La première consiste à autoriser la douleur qui est encore présente en moi à cause de la blessure. La deuxième étape se rapporte à la colère. Si je suis en colère, j’expulse l’autre de moi, j’y gagne une saine distance par rapport à l’autre. Et je transforme la colère en ambition, l’ambition de vivre par moi-même sans me laisser déterminer par l’autre. Troisième étape : j’essaie de comprendre ce qui s’est déroulé. Dans quelles circonstances l’autre m’a-t-il transmis sa propre blessure ? Ou encore quand m’a-t-il atteint à mon point sensible ? En cherchant à comprendre la blessure, je deviens capable de l’assumer et de m’assumer moi-même. Je ne me fais alors pas de reproches si je réagis de manière susceptible. La quatrième étape est le pardon. Je me libère tout d’abord de l’énergie négative qui, à cause de la blessure, est encore présente en moi. Le pardon est donc un acte thérapeutique de purification de soi. Et je me libère du lien à l’autre. Si je ne pardonne pas, je reste lié à l’autre. Cela ne me fait aucun bien. Pardonner ne signifie pas toujours que je saute au cou de l’autre et que tout va bien. Parfois, mon âme – ou mon corps – me dit que même après le pardon, j’ai encore besoin de distance par rapport à l’autre. Mais ce qui est décisif, c’est que je laisse la blessure chez l’autre et que je ne la prenne pas tout le temps pour moi. La cinquième étape serait alors de transformer les blessures en perles. La blessure m’a aussi forcé à m’ouvrir. Elle me maintient en vie. Et la blessure peut m’amener à découvrir mes propres capacités.
15 La réconciliation que Jésus-Christ a opérée sur la croix n’est pas en premier lieu le pardon de notre faute. En effet, Dieu pardonne parce qu’il est Dieu et non parce que Jésus est mort pour nous. Mais sur la croix, Jésus réconcilie le ciel et la terre, Dieu et l’homme.
- Il réconcilie Juifs et Grecs, hommes et femmes, vieux et jeunes.
- Et il réconcilie les contraires en nous.
- La croix est le signe de la réconciliation.
- Pour Jean, le geste de la croix signifie que Jésus sur la croix nous embrasse tous avec nos oppositions.
- Et puisqu’il nous embrasse avec nos oppositions et avec notre faute, nous pouvons nous embrasser nous-mêmes, nous pouvons vivre réconciliés avec nous-mêmes.
Et cette réconciliation signifie la guérison de notre déchirement intérieur, signifie être en accord avec notre vie et être un avec nous-mêmes, avec tous les hommes et avec Dieu. C’est en cela que consiste le salut : être un avec tout ce qui est, être entier, être complet.
Voir la chronique sur le Colloque consacré à sa théologie et sa langue, pp.233-236. réconcilier. en vieux haut allemand.
Quel est le masque du rejet ?
Quel masque porte la personne souffrant de la blessure de rejet? La personne souffrant de la blessure de rejet va fabriquer LE MASQUE DU FUYANT.
C’est quoi la blessure de trahison ?
La blessure de trahison est un traumatisme émotionnel souvent lié à l’abandon ou l’infidélité.
Quel est le masque de la blessure d’abandon ?
La blessure de l’abandon = le masque du dépendant janvier 28 2022 Pour rappel, naissent dans notre enfance. Pour nous en protéger, nous adoptons des stratégies de défense. Ces stratégies vont se mettre en place automatiquement à chaque fois qu’un enjeu relationnel les réactive ! C’est pourquoi une blessure = un masque.
Comment se libérer de ses blessures du passé ?
Conseils de psy – 16.02.2010 / Par Dimitri Haikin / Mal-être Qu’est qu’un souvenir non digéré du passé ? C’est un traumatisme c’est-à-dire le souvenir d’une scène de vie qui continue à résonner émotionnellement en soi. Le corps humain digère naturellement la plupart des événements émotionnels que nous traversons dans le quotidien.
- Un peu comme si – sans nous en rendre compte – nous laissions derrière nous nos conflits et nos différends.
- Cependant, il arrive que certains souvenirs douloureux de notre histoire restent enkystés dans notre corps allant même parfois jusqu’à générer des symptômes psychosomatiques.
- De quels traumatismes parlons-nous ? Dans ma pratique clinique, j’observe qu’ils trouvent, dans une large majorité, leurs origines dans l’enfance.
Plus précisément des événements qui se sont déroulés avec des personnes importantes dans la vie affective de l’enfant : un parent, un enseignant, un frère ou une sœur, des camarades de classe. Des blessures toujours bien vivantes liées à une dévalorisation de la personnalité de l’enfant, une humiliation ponctuelle ou récurrente, un rejet, une injustice énorme, l’absence de reconnaissance voir l’indifférence, un abandon ou encore une trahison.
- Pour peu que l’enfant n’ait pu exprimer ses émotions suite à ce genre d’événements, il les réprime au plus profond de lui.
- Comme l’émotion est un phénomène physiologique qui se déroule naturellement en trois étapes : charge, tension, décharge ; ce que l’enfant n’a pas exprimé émotionnellement, s’imprime en lui et reste donc en tension dans son corps.
Comme les émotions ont une mémoire d’éléphant, elle cherche tout au long de la vie à libérer le corps de ses tensions réprimées. Qu’est qui freine le processus de guérison ? Le refus d’aller voir dans le passé ce qui est douloureux, De nombreuses personnes sont effrayées à l’idée de reprendre le contact avec leurs souvenirs difficiles.
L’idéalisation du parent Souvent, nous idéalisons nos parents et cautionnons inconsciemment les blessures infligées. Cela génère bien sûr également son lot de croyances négatives. Le devoir de gratitude « C’était pour ton bien » sous-entend de plus qu’il faudrait montrer de la reconnaissance au parent pour son acte, aussi blessant ait-il été.
La suradaptation Certaines personnes étouffent leurs blessures à travers des comportements suradpatés. Ils rentrent dans un moule, fonctionnent et s’oublient. L’attachement à nos conflits ! Il n’est pas rare qu’inconsciemment nous restions très attachés à nos figures de souffrance.
- C’est un peu comme si on vivait alors sa haine et ses désirs de vengeance.
- Un jour, il est certainement utile de couper les boulets que nous traînons aux pieds pour reprendre le rythme de savie.
- Comment guérir alors nos blessures du passé ? Très clairement par des techniques de libération des émotions.
Parler ne suffit pas. Il convient de permettre aux patients de retrouver le contact avec les émotions et les sensations liées au souvenir non digéré. C’est seulement en retraversant celui-ci et en exprimant enfin sa colère qu’on peut se remettre droit.
La colère est en effet l’émotion que la nature nous a donnée pour nous réparer des blessures que les autres nous ont infligées. Concrètement ? L’EMDR est une psychothérapie particulièrement efficace pour guérir nos blessures. L’écriture d’une lettre de colère, travaillée ensuite avec son psychothérapeute peut être un autre moyen efficace.
Décharger physiquement sa colère dans un coussin de colère est également une alternative thérapeutique intéressante. Dimitri Haikin, Psychologue et Psychothérapeute
Pourquoi je me blesse tout le temps ?
Causes – Les blessures sportives sont généralement dues à des méthodes d’entraînement inadéquates, des anomalies structurelles, une faiblesse des muscles, des tendons ou des ligaments et à des lieux peu propices à une activité sécuritaire. La cause la plus fréquente de blessure est un entraînement inadéquat – par exemple, ne pas accorder aux muscles assez de temps pour récupérer après une séance d’exercice (ils ont besoin de 48 heures de repos), augmenter l’intensité trop rapidement et ne pas s’arrêter lorsque la douleur s’accroît pendant l’exercice.
une jambe plus longue que l’autre; une pronation excessive (les pieds plats); les pieds creux (la voûte plantaire surélevée); les jambes arquées et les genoux cagneux.
Le fait d’avoir une jambe plus longue que l’autre peut gêner le coureur et augmenter ses risques de blessures, mais beaucoup de personnes dont les jambes sont de même longueur peuvent souffrir des mêmes blessures en courant sur une piste inclinée ou le long d’une route bombée au centre.
- En effet, au niveau de la hanche, la jambe qui touche le sol du côté le plus élevé absorbera un plus grand impact que l’autre.
- La pronation est le mouvement du pied vers l’intérieur après que le talon a touché le sol et avant que le poids ne soit transféré vers l’avant du pied.
- En roulant vers l’intérieur, le pied répartit le choc de l’impact avec le sol.
S’il roule trop facilement, toutefois, il peut susciter une inégalité de tension sur les muscles et les ligaments situés plus haut dans la jambe. Si une cheville ou un pied trop souple peut provoquer une pronation excessive, une cheville trop rigide sera à l’origine d’un pied creux.
Bien qu’elle puisse être normale, la voûte plantaire apparaît très élevée, car le pied ne s’aplatit pas vers l’intérieur lorsqu’il est soumis à un poids. Un tel pied absorbe insuffisamment les chocs et accroît le risque de fractures dans le haut des jambes. À long terme, les jambes arquées ou les genoux cagneux accroissent la pression absorbée par les genoux et les chevilles et peuvent augmenter les risques d’entorses.
D’autres affections structurales rendant les blessures sportives plus fréquentes comprennent :
une lordose lombaire excessive : une cambrure de la partie inférieure de la colonne vertébrale; la patella alta : une rotule située trop haut; un angle Q élevé : une rotule déplacée sur un côté, comme dans les genoux cagneux.
Le fait d’avoir certains muscles très développés et d’autres faibles peut entraîner des blessures. Si les quadriceps (les muscles antérieurs de la cuisse) sont très développés, cela peut accroître le risque d’une élongation ou d’une déchirure des muscles ischio-jambiers (les muscles postérieurs de la cuisse).
Pour de nombreux adeptes de la course à pied, la rigidité des bandelettes de Maissiat peut causer des douleurs aux genoux. Les blessures causées par la surutilisation proviennent de blessures microscopiques infligées de façon répétée à une partie du corps. Même après des années d’expérience, de nombreux coureurs de fond subissent des blessures dues à la surutilisation.
Ceux qui courent sur la route le font sur une surface dure et parfois irrégulière, et les mouvements sont répétitifs. De plus, les montées et les descentes accroissent la tension exercée sur les tendons et les muscles de la partie inférieure de la jambe.
- Les blessures de course sont plus susceptibles de se produire avec des chaussures ou des espadrilles inadaptées.
- Les meilleures chaussures sont celles qui empêchent le talon de bouger d’un côté et de l’autre et qui absorbent l’impact de façon suffisante.
- Les personnes qui pratiquent un sport de raquette ont plutôt tendance à se blesser dans le haut du corps.
La nécessité de tenir fermement la raquette et le choc de l’impact avec la balle peuvent être à l’origine de diverses blessures des tendons du poignet et du coude, tels que les épicondylites du joueur de tennis, qui causent une douleur au coude, qui peut s’étendre aux muscles de l’avant-bras.
De plus, le bras de l’être humain n’est pas réellement conçu pour des activités trop vigoureuses au-dessus de la tête, et le tennis est l’une des causes majeures de la tendinite de la coiffe des rotateurs (articulation de l’épaule), qui est potentiellement l’une des blessures sportives les plus compliquées.
Continuer de jouer avec une douleur à l’épaule peut mener à la fatigue ou à la déchirure des tendons de la coiffe des rotateurs et nécessiter une intervention chirurgicale.
Quelle est la blessure la plus courante ?
Il existe deux types de blessures sportives : celles aiguës et celles chroniques. Leurs causes et soins sont très différents. Une blessure aiguë se produit de manière soudaine, sans avertissement. Les entorses, foulures, élongations, déchirures et fractures sont toutes des blessures aiguës.
Entorse de la cheville Étirement de l’aine Étirement ischio-jambier Blessure au genou – Rupture du LCA
Le plus souvent, une blessure chronique résulte d’une utilisation trop intensive ou d’un mouvement répétitif faisant appel à la même articulation. Parmi les blessures les plus courantes dans le sport recensées par WebMD, trois sont chroniques :
Syndrome de stress tibial Blessure du genou – syndrome fémoro-patellaire Épicondilyte
Cependant, si vous souffrez d’une blessure aiguë, comme une entorse, et que vous vous blessez à nouveau ou endommagez l’articulation concernée, vous risquez de développer un problème chronique, avec une faiblesse, un gonflement et de l’inconfort.
Comment savoir si on est blessé ?
Symptômes et Complications – Comment savoir si une coupure ou une égratignure guérit bien? Si vous veillez à ce que la région entourant la blessure reste propre, le risque d’infection est faible. Parmi les signes d’infection à surveiller :
- un écoulement ou du pus (fluide gris jaune) provenant de la blessure;
- une fièvre;
- une intensification de la douleur;
- une mauvaise odeur provenant de la coupure;
- une rougeur, une enflure ou une sensation de chaleur autour de la blessure.
Si vous observez l’apparition d’un de ces signes, consultez un médecin. Pour éviter que l’infection se propage, il suffit habituellement d’appliquer une crème ou une pommade antibiotique telle que la mupirocine*, la bacitracine ou l’acide fucidique, ou encore dans des cas plus sérieux, de prendre des antibiotiques oraux vendus sur ordonnance.
- qui ont un système immunitaire affaibli (par ex. en raison d’une chimiothérapie pour soigner un cancer);
- qui prennent des médicaments qui assèchent et fragilisent la peau (par ex. la prednisone);
- qui prennent des médicaments qui ralentissent la coagulation du sang (par ex. la warfarine);
- atteintes de diabète
- d’un certain âge, étant donné que la peau s’amincit avec l’âge et que la cicatrisation se ralentit.
Si vous appartenez à l’une de ces catégories à risque élevé, informez-vous sur les précautions particulières à prendre pour éviter de vous blesser et quoi faire en cas de blessure.
Comment savoir si on a eu un traumatisme dans l’enfance ?
Première consultation – Elle peut-être réalisée par un médecin généraliste, un pédiatre, un psychiatre ou pédopsychiatre, un psychologue. Il est essentiel de respecter le rythme de l’enfant et d’expliquer le but de la consultation, en s’adaptant à son âge et à son niveau de développement cognitif et affectif.
- Certains auront des difficultés à évoquer l’événement traumatique, ils auront besoin pour cela d’établir un lien de confiance avec l’intervenant.
- Il ne faut pas les forcer à faire le récit de cette expérience car cela peut augmenter et renforcer les conséquences négatives.
- Les questions posées au patient et à sa famille ne doivent pas être intrusives, mais bienveillantes.
En revanche, s’ils commencent à parler du vécu traumatique, il faut les écouter avec empathie, sans les interrompre. En cas de confusion temporelle ou spatiale, un TSPT avec symptômes dissociatifs peut être évoqué.1 Il est important de ne pas contredire la victime, de ne pas pointer ses incohérences.
- Enfin, il faut terminer le rendez-vous sur une note positive : l’enfant et ses parents doivent être rassurés et apaisés.
- Parler d’une expérience traumatique peut réactiver les émotions ressenties lors de cette dernière : le praticien doit être vigilant à ce que la consultation n’exacerbe pas les symptômes.
Il est important de savoir repérer les signes d’alerte. En effet, certains enfants ne parlent pas spontanément de l’événement (violences sexuelles, harcèlement scolaire, maltraitance). La honte, la culpabilité, la peur de l’agresseur les empêchent de prévenir un adulte.
On doit être attentifs à : – un changement d’attitude soudain : brusquement, l’enfant se montre plus distant envers sa famille, se replie sur lui-même.6 Pour les tout-petits, les parents peuvent avoir l’impression qu’ils sont « étranges », « bizarres », « comme différents » ; – des somatisations multiples : 7 les plus fréquentes sont : maux de ventre, fatigue et migraines.
Dans certains cas, des maladies chroniques débutent (asthme ou diabète réactionnel par exemple) ; 7 – la chute des résultats scolaires : 8 en raison des difficultés attentionnelles et mnésiques, des souvenirs intrusifs les difficultés scolaires sont volontiers soudaines et touchent l’ensemble des domaines de compétence de l’enfant (calcul, écriture) ; – des troubles du sommeil : 9 le rituel du coucher et le sommeil sont perturbés.