Christophe Colomb a découvert l’Amérique en 1492. Cette phrase, affirmée comme une vérité historique dans tous les manuels d’Histoire, n’a cessé d’être martelée et répétée aux écoliers du monde entier. Et si cette affirmation historique n’était pas la réalité?
Qui a découvert l’Amérique Colomb ou Vespucci ?
Accueil › Blog › Amerigo Vespucci : l’homme à l’origine du mot Amérique Publié par Pascal Hostachy Autres articles Aujourd’hui, tout le monde retient la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. L’Histoire nous a appris que ce dernier a débarqué en octobre 1492, croyant découvrir les Indes. Mais nous devons le mot Amérique à un autre homme : Amerigo Vespucci.
- Pour comprendre, reprenons le cours de l’Histoire Christophe Colomb fut le premier navigateur qui traversa l’Atlantique et dont les voyages furent attestés par des écrits et des preuves matérielles.
- Il travaillait alors au service des Rois Catholiques d’Espagne.
- De retour de sa première expédition, qui lui a fait découvrir ce nouveau continent, Christophe Colomb est accueilli en héros.
Il est ensuite chargé de repartir afin de rapporter des épices et de l’or. Cependant, la tentative de colonisation échoue et l’or n’arrive pas en assez grande quantité pour développer le commerce. Le célèbre navigateur devient donc impopulaire et ses privilèges lui sont retirés.
Il mourra en mai 1506, toujours convaincu d’avoir découvert l’Asie. Amerigo Vespucci, qui avait travaillé à préparer les voyages de Colomb et s’était passionné pour ses découvertes, déclare que les terres en question ne peuvent être un territoire d’Asie et qu’il s’agit d’un « nouveau monde ». Il prévoit donc un nouveau voyage d’exploration en 1499.
Plusieurs lettres sont écrites pour décrire ses découvertes sur les coutumes locales, mais celles-ci restent encore contestées par les historiens. En 1507, une réédition de l’ouvrage de géographie Cosmographia de Ptolémée est lancée et le géographe Martin Waldseemüller est chargé de tracer et graver les cartes.
Comment on a découvert l’Amérique ?
La découverte de l’Amérique – Histoire – 5e Au xi e siècle, les Vikings découvrent le Groenland et s’établissent en plusieurs points de la côte orientale de l’Amérique du Nord qu’ils baptisent Vinland. Il faut cependant attendre la fin du xv e siècle pour que ce nouveau continent soit redécouvert et véritablement exploré.
Comment le Nouveau Monde a-t-il été découvert ? • Depuis le xi e siècle, les Musulmans contrôlent les principales routes de commerce entre l’Orient et l’Occident. Les marchands arabes, intermédiaires obligés entre les marchands européens et asiatiques, prélèvent de lourdes taxes sur les épices et sur les soieries.
Les Européens sont donc à la recherche de nouvelles voies de communication leur permettant d’entrer en contact direct avec les Indes et la Chine. • On commence également à se rendre compte, notamment grâce aux expéditions organisées par Henri le Navigateur, qu’il existe d’autres terres et d’autres hommes, au-delà des mers.
- L’Église, poussée par un désir d’universalité, entend combattre ou convertir les Infidèles, et prêcher à tous l’Évangile,
- La découverte de l’Amérique n’aurait pu avoir lieu sans progrès techniques,
- La cartographie a beaucoup progressé, l’ astrolabe permet désormais d’estimer la latitude.
- Quant à la boussole, une invention chinoise rapportée en Occident par les Arabes au xiii e siècle, elle est perfectionnée et facilite la navigation.
Enfin, les Portugais mettent au point la caravelle à deux ou trois mâts, dotée au départ de voiles latines (triangulaires) puis carrées (qui permettent de mieux remonter au vent). Le gouvernail d’étambot (vertical et fixé à l’arrière) la rend plus maniable.
- Passionné de géographie, convaincu que la Terre est ronde, le Gênois Christophe Colomb pense pouvoir atteindre les Indes par l’Ouest.
- Il finit par trouver un appui financier auprès d’Isabelle de Castille.
- Le 3 août 1492, Christophe Colomb quitte l’Espagne à la tête de trois caravelles,
- Le 12 octobre, il atteint Guanahani, l’une des îles Bahamas.
Allant toujours vers l’Ouest, il arrive aux Grandes Antilles, découvre Cuba et Haïti avant de revenir en Espagne. Lors de ses trois autres voyages, il découvrira la Dominique, la Guadeloupe, Porto Rico, la Jamaïque et d’autres îles des Caraïbes, ainsi que l’Amérique centrale.
Persuadé d’être aux Indes, il appelle les habitants les Indiens. • Très vite, les voyages d’exploration se multiplient, Le Vénitien Jean Cabot et son fils Sébastien, au service du roi d’Angleterre, longent les côtes de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse et de la Nouvelle-Angleterre (1498). Le Florentin Amerigo Vespucci parvient jusqu’aux bouches de l’Amazone et reconnaît une partie des côtes brésiliennes (1499 et 1501).
Il se rend compte qu’il s’agit d’un nouveau continent. En son honneur, un géographe lui donne le prénom de son découvreur : Amérique. Pedro Cabral prend possession du Brésil au nom du Portugal en 1500. • On poursuit l’exploration des côtes américaines dans l’espoir de découvrir enfin une route menant aux Indes,
- En 1520, Magellan pénètre dans le Pacifique par le détroit auquel il a laissé son nom ; il est tué lors de ce voyage, mais l’un de ses navires réalise le premier tour du monde (de 1519 à 1522).
- Mais cette route vers l’Extrême-Orient enfin découverte étant longue et périlleuse, on cherche un passage par le Nord,
D’où les voyages du Français Jacques Cartier (1535) et des Anglais Frobisher (1576), Davis (1587) et Hudson (1610) qui aboutissent à la reconnaissance de l’Amérique du Nord. • À la fin du xvi e siècle, la quasi-totalité de l’Amérique a été explorée par les marins européens.
Est-ce que les Vikings ont découvert l’Amérique ?
Explorations du Vinland – Carte des différentes routes maritimes possibles au Groenland, Vinland, Helluland et Markland parcourus par les personnages des sagas islandaises, principalement la Saga d’Erik le Rouge et la Saga des Groenlandais, Les Scandinaves de l’âge viking sont les premiers Européens à atteindre l’ Amérique,
- Vers l’an 1000, Leif Erikson navigue depuis le Groenland jusqu’à un point restant encore à découvrir en Amérique du Nord (peut-être sur le site actuel du golfe du Saint-Laurent, au nord de Cape Breton ) qu’il appelle Vinland,
- Un peu plus tard, Thorfinn Karlsefni installe un village à Terre-Neuve qu’il appelle Straumfjörðr,
Il peut s’agir de l’Anse aux Meadows (aujourd’hui inscrit comme site du patrimoine mondial par l’ Unesco ) ou d’un autre site non encore découvert. En 1014 naquit Snorri, fils de Thorfinn Karlsefni et Gudrid Thorbjarnardottir, premier Européen né au Vinland.
- Des relations orageuses avec les autochtones ne sont vraisemblablement pas étrangères à l’évacuation du village, quelques années plus tard.
- Selon la Saga d’Erik le Rouge et la Saga des Groenlandais, les Vikings commencent à explorer les terres à l’ouest du Groenland vers 985,
- Cette année-là, une flotte composée de 400 à 700 colons islandais navigue jusqu’au Groenland pour s’y établir.
Parmi les navires, un marchand nommé Bjarni Herjólfsson bifurque de sa route. Après trois jours en mer, il aperçoit la côte est de ce qui est aujourd’hui le Canada, Cependant, il ne s’y établit pas. Il raconte plutôt sa découverte à Leif Erikson (le fils d’ Erik le Rouge, fondateur de la colonie du Groenland).
Quel navigateur a découvert l’Amérique ?
Colomb découvre l’Amérique – Voisin et rival du Portugal, le royaume de Castille avait commencé à s’implanter dans les îles Canaries en 1402. Avec l’achèvement de la Reconquista, l’Espagne peut se lancer à son tour dans l’aventure maritime. Le navigateur génois Christophe Colomb (1451-1506), qui projette de rejoindre les Indes par l’ouest, effectue entre 1492 et 1504 quatre voyages pour la couronne d’Espagne.
- Le 3 août 1492, Christophe Colomb quitte Palos de la Frontera avec trois navires, une caraque, la Santa Maria et deux caravelles, La Pinta et La Niña,
- Il accoste aux Bahamas, à Cuba puis à Haïti.
- Il ne découvre véritablement le continent américain au Venezuela que lors de sa quatrième entreprise et restera persuadé d’avoir atteint les Indes jusqu’à sa mort le 20 mai 1506.
Le navigateur florentin Amerigo Vespucci (1454-1512) sera le premier à réaliser que ces terres forment un nouveau continent, baptisé en son honneur « America » en 1507. En 1494, l’Espagne et le Portugal, qui dominent les océans, signent sous l’égide du pape le traité de Tordesillas par lequel ils se partagent le Nouveau Monde.
Quel est l’ancien nom de l’Amérique ?
En 1992, les nations autochtones du continent adoptent le terme kuna « Abya Yala » pour désigner l’Amérique sans référer au nom colonial d’Amerigo Vespucci.
Quel est l’ancien nom des États-unis ?
Un habitant de Gatineau, au Québec, nous écrit : Sachant que le gentilé des habitants du Canada, des États-Unis, du Mexique et de tous les pays de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud devrait en faire des Américains et que donc nos voisins du Sud ne devraient pas monopoliser ni abuser de cette désignation qui nous appartient aussi, n’est-il pas préférable d’utiliser le gentilé États-Uniens, États-Uniennes pour les désigner ? Pour répondre à la question, commençons par un bref rappel historique.
- Le Nouveau Monde découvert dans l’hémisphère occidental par les Européens à la fin du xv e siècle fut appelé America en 1507 par un cartographe en l’honneur du navigateur italien Amerigo Vespucci.
- Ce nom fut assez rapidement adopté et adapté par les langues européennes.
- Le mot dérivé Américain a d’abord désigné les indigènes du continent, puis a parfois été étendu aux colons qui s’y sont établis, sujets de souverains européens.
En 1776, treize colonies britanniques d’Amérique du Nord déclaraient leur indépendance sous le nom d’ United States of America (États-Unis d’Amérique), nom que ses habitants ont pris l’habitude de tronquer, soit en disant United States, soit en disant America,
Ils ont aussi pris l’habitude de s’appeler Americans, D’autres gentilés anglais moins ambigus ont été proposés au fil du temps ( United Statesian, Usian, Usonian, etc.), mais aucun ne s’est imposé. En français, une évolution semblable s’est produite et l’adjectif américain (comme le nom Américain ) peut signifier ou bien « de l’Amérique, des Amériques » ou bien « des États-Unis d’Amérique ».
Le mot est donc ambigu, mais en pratique le contexte suffit généralement à lever tout doute. Le mot prend le plus souvent un sens restreint aux États-Unis ( l’économie américaine, la littérature américaine, etc.). Cet emploi restreint du mot est tellement courant qu’on sent parfois le besoin d’utiliser le mot panaméricain plutôt qu’ américain lorsque l’on veut clairement faire référence à l’ensemble du continent.
- On peut comprendre que cette « appropriation » par les habitants d’un pays d’un nom qui devrait appartenir à tous les habitants du continent puisse parfois être sentie par ceux-ci comme fâcheuse, voire carrément impérialiste.
- On se heurte à des problèmes similaires dans d’autres langues quand il faut parler des habitants des États-Unis.
En espagnol, langue majoritairement parlée en Amérique du Sud, on trouve les gentilés concurrents americano, norteamericano et estadounidense, C’est ce dernier, qui dérive de Estados Unidos de América et qui est donc le plus précis, qui est généralement recommandé pour désigner les habitants des États-Unis.
- Remarquons que ce mot est cependant problématique au Mexique, république fédérale dont le nom espagnol officiel est Estados Unidos Mexicanos (États-Unis du Mexique).
- Pour revenir au français, on trouve parfois le mot États-Unien, formé à partir du nom États-Unis, auquel on a joint le suffixe -ien, très utilisé pour former des gentilés.
La plus ancienne attestation connue à ce jour remonte à 1934. On la trouve dans un numéro de la revue politique québécoise l’Action nationale, sous la plume de son directeur Arthur Laurendeau : On comprend facilement que les élites états-uniennes soient de race intellectuelle moins pure que les élites européennes 1,
Le contexte où le mot est utilisé n’est guère flatteur pour le peuple concerné ! Même chose dans cet autre extrait de la même revue, dans un numéro datant de l’année suivante, extrait qui présente l’intérêt supplémentaire d’attribuer un père au mot : Un étudiant nous écrit : « on nous infligea un de ces quelconques refrains à boire États-uniens (ainsi qu’écrirait Paul Dumas) comme en hurlaient nos voisins du temps qu’ils ne buvaient pas 2,
» Entre 1934 et 1945, le mot états-unien, sous une forme ou sous une autre, revient dans une soixantaine d’articles de cette revue mensuelle, notamment dans ceux du fils d’Arthur Laurendeau, le journaliste bien connu André Laurendeau. Dans les décennies qui suivent, on rencontre ici et là de rares attestations de ce mot, aussi bien en France qu’au Canada.
Tout en restant nettement minoritaire face à américain, il a joui d’un regain de popularité des deux côtés de l’Atlantique depuis l’an 2000, notamment dans les milieux où l’on se montre critique à l’égard des États-Unis. Plus récemment, en France, le mot montrerait des signes de plafonnement dans l’usage.3 Du côté des dictionnaires, le parcours du mot a été fluctuant depuis son premier signalement sous la forme étatsunien dans le Grand Larousse encyclopédique de 1961, mais il est aujourd’hui mentionné dans la plupart des dictionnaires usuels, y compris celui d’Antidote.
On relève plusieurs variantes graphiques : États-Unien, États-unien, Étatsunien, Étasunien, Étazunien, etc. Nous recommandons les formes États-Unien pour le nom et états-unien pour l’adjectif. Ces mots prennent régulièrement les marques du pluriel et du féminin : les États-Uniens, la culture états-unienne,
- Ce mot États-Unien présente l’avantage de la clarté et de la précision, ce qui en fait un synonyme tout à fait acceptable d’ Américain,
- Comme il est souvent employé dans des écrits peu favorables à l’endroit des États-Unis, certains pourraient le sentir comme revêtu, par association, d’un caractère péjoratif.
D’autres lui reprochent surtout sa « laideur » graphique ou phonétique, mais cette impression peut s’expliquer en partie par la rareté de ce mot qui bouscule des habitudes. Quant à lui, le mot Américain, aussi mal choisi soit-il, a pour lui le poids de l’histoire, de la tradition, de l’usage très fortement majoritaire.
- Dans le cas de l’emploi adjectival, on peut parfois contourner le problème en utilisant simplement la locution des États-Unis,
- Par exemple, à côté des termes dollar canadien et dollar australien, c’est le terme dollar des États-Unis, plutôt que dollar américain ou dollar états-unien, qui est recommandé par l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour désigner la devise en usage chez l’oncle Sam 4,
En conclusion, c’est au rédacteur que revient la décision du mot à choisir. Ces explications devraient l’aider à faire un choix éclairé. Cet article a été concocté par les linguistes d’Antidote Retrouvez une description détaillée des règles et normes du français dans les guides linguistiques d’Antidote. En savoir plus
Quelle est l’origine du nom Amérique ?
Le nom de l’Amérique Publié le 23/03/2022 Cette carte, établie par Peter Apius, mentionne pour la première fois le mot « America ». Elle a été adjugée 35 000 €. Delon-Hoebanx La découverte de l’Amérique, non pas du nouveau continent, mais de son nom, reste à accomplir. Il est désormais admis que Christophe Colomb n’a jamais su qu’il avait abordé sur un nouveau continent.
Dans l’inconscient historique, il en reste néanmoins le découvreur, mais ne lui a pas donné son nom. On sait que ce nom vient du florentin Amerigo Vespucci (1454-1512). On raconte que celui-ci avait travaillé à préparer les voyages de Colomb et s’était passionné pour ses découvertes. Il avait eu l’intuition que les terres découvertes ne pouvaient être un territoire d’Asie et qu’il s’agissait d’un « nouveau monde ».
Soit. Il participa à au moins deux expéditions, la première au nom de l’Espagne entre 1499 et 1500, et la seconde pour le compte du Portugal entre 1501 et 1502. En réalité, les historiens mettent en doute, non pas ses voyages, mais ses motivations qui seraient toutes commerciales voire politiques, et non exploratrices.
- Il est certain qu’il connaissait Colomb, comme il a laissé plusieurs écrits, qui étaient en fait des « livrets », des lettres dans lesquelles il donne des descriptions assez poussées et évoque, pour la première fois, à propos du Brésil, le « Nouveau monde ».
- Il est désormais admis que le nom « Amérique » a été donné aux nouveaux continents par Martin Waldseemüller, en inscrivant en 1507, le nom « America » pour la première fois dans son ouvrage Cosmographia introductio.
Deux ans plus tard, Jean Grüninger imprimait la Declaratio siue descriptio mundi et totius orbis terrarum globulo rotundo comparati ut ipera solida (Strasbourg), dont un exemplaire a été vendu 500 000 €, par Alde, le 2 février 2010. Cette édition est illustrée de 11 bois gravés, dont un sur le titre.
- Parmi ces bois figurent plusieurs mappemondes dont une, répétée quatre fois, sur laquelle l’Amérique est représentée sous le nom de Newe Welt (« Nouveau monde » en allemand).
- La première carte gravée du nouveau monde avec le nom d’Amérique ne paraîtra qu’en 1520.
- Il reviendra au cartographe Petrus Apianus (1495-1552), de son vrai nom Peter (von) Bennewitz ou Bienewitz, de faire apparaître le mot « Amérique » sur une carte de son ouvrage Tipus Orbis Universalis iuxta Ptolomei Cosmographi,
Cette carte dépliante, courte dans les deux marges verticales, fut insérée dans plusieurs textes géographiques tout au long du XVI e siècle, notamment dans des éditions bâloises de Pomponius Mela et dans les éditions viennoises de 1520 de la Géographie de Solinus,
- Et encore dans le Pomponii melae de orbis situ, Libri Tres de Joachim Vadiano (1484-1551).
- Un exemplaire relié en plein veau d’époque au décor à froid sur les plats, le dos à nerfs, a été vendu 35 000 €, à Drouot, le 18 février dernier par la maison Delon-Hoebanx.
- Il comporte l’ex-libris manuscrit de Caroli furnii & amicorum, au premier feuillet blanc, répété sur la page de titre : Carolus Furnius.
L’Amérique avait trouvé son nom. En pratique Drouot, 9 rue Drouot, 75009 Paris. : Le nom de l’Amérique
Qui a découvert le monde ?
La date est restée gravée dans toutes nos têtes d’écoliers : le 12 octobre 1492, Christophe Colomb découvre le Nouveau Monde. L’explorateur génois, qui débarque dans l’actuel archipel des Bahamas, croit avoir établi une route par l’Ouest entre l’Europe et le continent asiatique (« les Indes »).
- L’enjeu, alors, est énorme : en cette fin de XVème siècle, les voyages d’exploration se multiplient dans le monde entier, financés par les empires européens en quête de nouvelles routes commerciales.
- La navigation maritime a été révolutionnée par la découverte de l’astrolabe et celle de la caravelle, permettant des expéditions plus lointaines que jamais, et l’Europe admet tout juste l’idée d’une Terre ronde.
De premiers itinéraires d’exploration sont alors entrepris vers le Sud, en contournant l’Afrique, puis vers l’Ouest à travers l’Atlantique.
Qui a découvert la ville de New York ?
Exploration et colonisation La Nouvelle-Amsterdam en 1664 Avant l’arrivée des Européens, le territoire de l’actuelle New York était peuplé par des Lenapes. Le 17 avril 1524, le navigateur Giovanni da Verrazano, missionné par le roi de France François Ier, découvre la baie de New York qu’il baptise La Nouvelle-Angoulême.
- De nos jours, le pont Verrazano-Narrows rappelle cette découverte.
- L’explorateur entend recommander le site au roi, mais en août 1524, François Ier annule l’entrevue prévue avec Verrazano pour s’engager dans la campagne de Pavie.
- En 1609, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales engage l’explorateur anglais Henry Hudson pour tenter de découvrir à son tour une nouvelle route maritime vers les Indes.
Il entre dans la baie de New York et remonte le fleuve qui porte aujourd’hui son nom. En 1624, la région devient officiellement une possession néerlandaise sous l’égide de la Compagnie des Indes orientales. Trente familles Boyer et protestantes (parmi lesquelles des protestants français huguenots et Wallons, dont 227 personnes provenant essentiellement du Hainaut en Belgique s’installèrent au sud de Manhattan formant la colonie de la « Nouvelle-Amsterdam ».
En 1626, le directeur de la colonie Pierre Minuit acquit l’île auprès des Lénapes. En 1647, Pieter Stuyvesant fut nommé directeur-général de la colonie pour remplacer Willem Kieft, dont l’administration s’était attirée les foudres des colons depuis que les relations avec les Amérindiens avaient dégénéré en de violents affrontements durant les années 1640.
New York anglaise (1664–1783) Le grand incendie de 1776 En 1664, les Anglais conquirent la Nouvelle-Amsterdam qui fut rebaptisée « New York » en l’honneur de Jacques, duc d’York et frère du roi Charles II. L’anglicanisme devint la religion officielle de la colonie en 1698.
- La ville se développa rapidement : en 1700, elle comptait près de 5 000 habitants.
- Les premières institutions culturelles furent fondées comme le King’s College en 1754.
- Le commerce se diversifia et se développa notamment grâce à l’aménagement du Great Dock sur l’East River en 1676.
- En 1765, le Parlement britannique vota le Stamp Act.
Cette loi imposant un droit de timbre sur les journaux et les documents officiels britanniques provoqua la réunion à New York du Stamp Act Congress en octobre. Les délégués des treize colonies britanniques d’Amérique protestèrent contre la taxe qui fut abrogée l’année suivante.
New York vit naître le mouvement des Fils de la Liberté qui contestaient la présence coloniale anglaise. Les incidents se multiplièrent et New York devint une place stratégique dans la guerre d’indépendance américaine (1775-1783). Le général américain George Washington fit fortifier la ville et prit personnellement le contrôle de l’Armée continentale en 1776.
Mais les insurgés américains furent battus à la bataille de Long Island et un quart de la ville fut réduit en cendres. La ville resta aux mains des Britanniques jusqu’en 1783, date de la fin de la guerre d’indépendance. En 1785, le Congrès continental s’installa à New York, qui fit dès lors office de capitale provisoire des États-Unis.
Mais, sous la pression de Thomas Jefferson, le Congrès déménagea à Philadelphie cinq ans plus tard. En 1789, le premier président américain, George Washington, prêta serment sur la Bible au balcon du Federal Hall dans le sud de Manhattan. Croissance de la ville (1783–1900) Le port de New York en 1848 À partir des années 1790, la ville de New York connut une importante croissance démographique et devint la plus peuplée des États-Unis en 1820.
En 1811, le Commissioners’ Plan imposa le plan hippodamien pour le développement de la ville. À la suite des épidémies de choléra, la municipalité décida de porter ses efforts sur l’adduction d’eau et les égouts : un service des égouts fut fondé en 1849 et des bains publics furent ouverts dans les années 1850.
Un aqueduc fut mis en chantier en 1842 afin d’apporter l’eau de la rivière Croton. Au milieu du siècle, le Central Park fut aménagé au cœur de Manhattan. Plusieurs bâtiments publics de style néoclassique sortirent de terre. En 1898, la ville de New York est divisée en cinq arrondissements (boroughs) : Manhattan, Brooklyn, Bronx, Queens et Staten Island.
Avec le développement des transports en commun et de l’industrie, l’agglomération new-yorkaise s’agrandit rapidement dans la deuxième moitié du xixe siècle. Les New-Yorkais les plus pauvres s’entassèrent dans des appartements étroits et insalubres appelés tenements : en 1890, un million d’habitants vivent dans 37 316 de ces logements.
- Les classes moyennes s’implantèrent dans les banlieues.
- Affrontements entre les émeutiers et les militaires pendant les Draft Riots (1863).
- Au milieu du xixe siècle, plus de la moitié des New-Yorkais étaient nés à l’étranger; entre 1820 et 1890, plus de dix millions d’immigrants, essentiellement irlandais et allemands, s’installèrent dans la métropole, fuyant la crise économique et les persécutions qui avaient lieu en Europe.
Des quartiers « ethniques » se constituèrent à Manhattan et chaque communauté développa ses réseaux d’entraide, ses associations et ses journaux. Les Allemands s’installent dans le quartier appelé « Little Germany », dans le Sud-Est de Manhattan ; au milieu du xixe siècle, New York est, derrière Berlin et Vienne, la troisième plus importante ville germanophone du monde avec 600 000 immigrés allemands.
- Les tensions entre ces communautés dégénèrent parfois en émeutes : celles de 1871 entre catholiques et orangistes se soldèrent par 65 morts.
- Mais les émeutes les plus graves de l’histoire de New York furent liées à la Guerre de Sécession : les Draft Riots de 1863 firent une centaine de morts.
- Le développement économique de New York fut facilité par la modernisation et l’extension des réseaux de transport : le canal Champlain (1823) et le canal Érié (1825) reliaient New York à son arrière-pays et aux Grands Lacs.
Les liaisons ferroviaires se multiplièrent à partir des années 1830 et Grand Central devint la principale gare de New York dans les années 1870. Sur la mer, les lignes transatlantiques reliaient New York à l’Europe par les paquebots. Candidat fédéraliste à la présidentielle de 1812, le gouverneur DeWitt Clinton a obtenu que des obligations de l’État de New York financent le Canal Erié, un coup de pouce à Wall Street.
Statue de la Liberté. Le port devient le premier du pays ; les installations durent s’agrandir dans les années 1850-1860, notamment à Brooklyn et au New Jersey. Les premières jetées maçonnées (les Piers) apparurent dans les années 1870. En 1900, le port de New York était le premier du monde. Avec la Révolution industrielle, les usines, les manufactures et les ateliers furent de plus en plus nombreux.
La place fit rapidement défaut sur l’île et de nombreuses industries s’implantèrent dans les quartiers périphériques. Les principales activités de l’agglomération étaient alors liées au secteur agro-alimentaire, au textile (filatures, ateliers de confection), aux constructions navales et à l’imprimerie.
- Vers 1900, New York était la ville industrielle la plus importante des États-Unis.
- C’est également au xixe siècle que New York se positionna comme premier centre des affaires du pays : la vocation financière de la métropole se développa avec la création de la Bank of New York en 1784 et l’ouverture de la bourse en 1792.
Plus tard, des bourses spécialisées furent fondées (bourse aux grains en 1850, au coton en 1868). L’indice boursier du Dow Jones fut créé en 1896. Les grandes enseignes telles que Macy’s et Bloomingdale’s virent le jour dans la deuxième moitié du xixe siècle.
Broadway devint l’artère commerçante de la ville. New York, métropole mondiale (1900–1945) Le sud de Manhattan en 1931. Au cours de la première moitié du xxe siècle, la ville devint un centre d’envergure internationale. La croissance urbaine nécessita toujours plus d’investissements dans les transports.
Ainsi, l’Interborough Rapid Transit, la première compagnie de métro, vit le jour en 1904. En 1913, la principale gare, Grand Central Terminal, fut reconstruite. La densification du trafic automobile amena la municipalité à penser un nouveau plan d’urbanisme et à relier Manhattan par de nouvelles infrastructures : ponts, tunnels (Holland Tunnel) et voies rapides (parkways).
- Avec la multiplication des sièges sociaux d’entreprises et le manque de place, les gratte-ciel se multiplièrent dans deux quartiers : le Sud de Manhattan et Midtown.
- En 1929, New York compte déjà 188 immeubles de plus de 20 étages.
- Le Chrysler Building et l’Empire State Building deviennent des symboles de la modernité new-yorkaise dans l’entre-deux-guerres.
Le problème du logement subsistait à New York : 40 000 tenements (« immeubles de logement ») furent détruits dans les années 1920 et des logements sociaux furent construits. La Grande Dépression des années 1930 jeta à la rue des milliers de New-Yorkais.
- La loi Wagner-Steagall de 1937 permit la construction de grands ensembles.
- La foule se presse devant la bourse le jour du krach de 1929, marquant le début de la Grande Dépression.
- New York, en particulier Ellis Island où transitèrent 16 millions de personnes, resta pendant plusieurs décennies la principale porte d’entrée des immigrants aux États-Unis.
Dans la première moitié du xxe siècle, ces derniers venaient d’Europe orientale et méditerranéenne. Les Afro-Américains affluèrent également du Sud du pays et se concentrèrent dans des quartiers comme Harlem. Après la Seconde Guerre mondiale, l’immigration changea de nouveau pour venir d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique.
- New York devint par ailleurs un centre culturel d’importance mondiale.
- Ce rôle s’amplifia vers la fin des années 1930 avec l’afflux de réfugiés européens, qui comportaient de nombreux intellectuels, musiciens et artistes.
- Les quartiers de Greenwich Village et de Harlem devinrent les principaux lieux de création artistique et littéraire.
Avec l’Armory Show (1913) puis l’ouverture du Museum of Modern Art (1929), du Whitney Museum of American Art (1931) et du musée Solomon R. Guggenheim (1937), New York devint l’une des capitales mondiales de l’art moderne. Malgré la concurrence de Los Angeles, New York resta jusqu’en 1945 un centre cinématographique majeur : elle exerçait le contrôle financier de l’industrie du 7e art, produisait des films dans ses studios et possédait de très nombreuses salles de projection.
- Les nouveaux médias se développèrent dans la cité : tabloïds, chaînes de radio (CBS et NBC).
- En 1919, New York fut secouée par des grèves massives.
- Le 16 septembre 1920, un attentat à la bombe souffla les bureaux du siège de la compagnie J.P.
- Morgan à Wall Street, faisant 38 morts et 200 blessés.
- Les années 1920 furent également marquées par la prohibition, avec l’ouverture des speakeasies.
La « grosse pomme » n’échappa pas à la Grande Dépression économique des années 1930. C’est d’ailleurs à la bourse de Wall Street que se manifesta le krach de 1929, le plus violent de l’histoire boursière mondiale, qui donna lieu à une crise mondiale. Le chômage et la misère augmentèrent rapidement et des bidonvilles se développèrent.
- Difficultés et rayonnement (1945–2010) L’Uni-sphère, l’un des symboles de la foire internationale de New York 1964-1965.
- Après la Seconde Guerre mondiale, New York connut cependant un relatif déclin, perdit de ses habitants, et son tissu industriel commença à vieillir.
- La crise des années 1960-1970 engendra des friches industrielles dans le Bronx et Queens.
Ainsi, le chantier naval Navy Yard ferma ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perdit quelque 700 000 emplois industriels. La place du port de New York recule. En revanche, la ville affermit sa position mondiale avec l’installation des institutions permanentes de l’ONU.
L’exposition universelle de la foire internationale de New York 1964-1965 attira des millions de visiteurs. New York s’affirma comme capitale de l’expressionnisme abstrait, rivalisant avec Londres sur le marché de l’art. La contre-culture s’épanouit à New York dans les lettres et les arts. L’Off-off Broadway proposait une alternative au théâtre commercial.
Le Pop Art dénonçait la société de consommation. Frank Stella expérimenta le minimalisme et Christo proposa aux New-Yorkais des œuvres éphémères. Les fresques murales se multiplièrent sur les murs de la ville. La culture de la rue (graffiti, hip-hop) prit leur essor dans les années 1980.
Cependant, New York se vit de plus en plus concurrencée par d’autres pôles dans le pays, en particulier ceux de la Sun Belt (Los Angeles, San Francisco). Les années 1960 furent aussi marquées par des tensions raciales, et New York s’imposa rapidement comme un lieu clé du mouvement des droits civiques.
Parmi les événements les plus marquants du mouvement, on peut citer les émeutes de juillet 1964) et les diverses manifestations sociales (grèves des transports en 1966, manifestations contre la guerre du Viêt Nam). La municipalité confia à Robert Moses le soin de détruire les taudis, de rénover certains blocks et de construire des logements sociaux.
- En 1968, Harlem connut de nouvelles émeutes à la suite de l’assassinat de Martin Luther King Jr.
- Entre 1940 et 1990, Manhattan perdit 500 000 habitants, Brooklyn 400 000 et le Bronx 300 000.
- Cependant, les banlieues résidentielles continuèrent de s’étendre grâce au réseau autoroutier et à la construction de nouveaux ponts tels le pont Verrazano-Narrows en 1964.
Le nouveau visage du quartier de Financial District dans le Sud de Manhattan, endroit où eurent lieu les attentats du 11 septembre 2001, avec au centre de la photo le One World Trade Center qui est devenu le plus haut gratte-ciel du pays avec ses 541 mètres (antenne comprise).
- Les années 1970 sont souvent considérées comme le point bas de l’histoire de New York, en raison des taux de criminalité élevés assortis de divers désordres sociaux qui débutèrent dès les années 1960, en particulier avec les émeutes de Stonewall en 1969.
- Dans un contexte de stagflation aux États-Unis et de maintien en parallèle de dépenses sociales élevées à New York, les dépenses de la municipalité explosèrent, conduisant l’État fédéral à se désengager.
Finalement, en 1975, le président Gerald Ford autorisa le Trésor américain à injecter 2,3 milliards de dollars par an dans le budget municipal pour sauver la ville de la banqueroute. Par la suite, la désindustrialisation et le déclin démographique poussèrent la ville au bord de la faillite.
De nombreuses infrastructures urbaines furent laissées à l’abandon, faute de subventions. Parallèlement, l’immense World Trade Center fut inauguré au cours d’une cérémonie grandiose en 1973. Plusieurs quartiers s’enfoncèrent alors dans la criminalité et la drogue, comme Harlem ou South Bronx. Le phénomène s’accompagna même d’une chute brutale de la population.
Le rebond de Wall Street, dans les années 1980, malgré le krach de 1987, permit à New York de retrouver son rôle de leader dans la sphère économique et financière mondiale et l’équilibre budgétaire de la ville fut rétabli en 1981. Au début des années 1990, New York dépassa Londres pour les activités financières et bancaires.
- Les années 1990 furent marquées à New York par un premier attentat terroriste contre le World Trade Center (1993).
- En l’espace de quelques années, le maire Rudolph Giuliani parvint à faire de la Big Apple une ville sûre et attractive pour les investisseurs.
- Il lutta contre la délinquance (politique de la « tolérance zéro », réformes de la police), les mafias familiales dans les quartiers sensibles et contre les délits d’initiés à Wall Street.
La gentrification de certains quartiers (Harlem, East Village, et Williamsburg, par exemple) et l’implantation d’industries de pointe dans la Silicon Alley marquent le renouveau de la métropole. New York fut frappée par les attentats du 11 septembre 2001 qui firent près de trois mille morts, des centaines de blessés et des dégâts considérables dans le quartier de Financial District.
Le site du World Trade Center est encore en cours de reconstruction, en 2015. À partir de 2007, la capitale mondiale de la finance subit la crise des subprimes. Deux événements survenant au troisième trimestre 2008 symbolisent à eux seuls l’impact de la tempête financière sur la ville : la faillite de Lehman Brothers et le scandale Madoff.
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Qui est le viking le plus connu au monde ?
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. Ragnar Lodbrok ( Ragnarr Loðbrók, en vieux norrois, ou Ragnarr aux braies velues ), parfois orthographié Ragnar Lodbrog, Regnard Lodbrog, Ragnar Lothbrock ou encore Ragnar Lothbrok est un roi semi-légendaire de Suède et du Danemark, qui aurait régné à une époque indéterminée entre 750 et 865,
Quel est le pays d’origine des Vikings ?
L’histoire des Vikings et la colonisation – Les Vikings originaires de l’actuelle Norvège, s’attaquent à l’Occident dans un but de colonisation car ils recherchent des terres pour l’ agriculture et l’élevage. Leur aire d’expansion recouvre l’Écosse, l’Irlande, le nord-est de l’Angleterre, les îles Féroé, les Orcades, les Hébrides et les Shetlands.
- D’autres vont gagner l’ : sur cette île proche du cercle polaire arctique, le but est bien de coloniser.
- Arrivés vers 860, des Norvégiens mais aussi des Irlandais et autres Celtes, y bâtissent des fermes : ils cultivent la terre, pratiquent l’élevage et chassent les mammifères marins.
- Les colons forment une société originale dirigée par le plus ancien parlement du monde, « l’Althing ».
De récentes fouilles archéologiques ont révélé des ruines d’habitation sur la péninsule de Reykjanes : la datation (au carbone 14) situe une période d’occupation entre 770 et 880. Le Xe siècle est la période de colonisation viking : il est surprenant de constater à quelle vitesse, ils se sont intégrés aux populations qu’ils ont conquises.
- En deux ou trois générations, les Suédois (Varègues) partis à l’est de l’Europe sont devenus des Slaves, les Vikings norvégiens des Normands et les Danois des Anglo-Saxons.
- Les Suédois sont responsables de la création de la Russie : ils se sont installés dans la région de Novgorod puis dans celle de et y ont implanté leurs structures sociales, administratives et politiques.
Même si les Vikings sont reconnus comme de redoutables guerriers, ils n’ont jamais réussi à former une véritable armée. Leur tactique de prédateurs ne peut pas être attribuée à un art militaire qu’ils ne maîtrisent pas. Charlemagne les a combattus et chaque fois que les Vikings ont affronté des armées ennemies, ils ont toujours été vaincus, jusqu’en 1066, lorsque le roi Harald de Norvège est battu par Harold de Wessex à Stamford Bridge (Angleterre), lui-même vaincu à Hastings quelques jours plus tard par,
Quelle religion avaient les Vikings ?
Combien de temps a duré l’Age des Vikings ? – L’Age des Vikings a commencé en 793 lors du premier raid au Monastère de Lindisfarne dans l’Angleterre du Nord jusqu’à la bataille décisive de Hastings en 1066. L’ère des Vikings a eu un énorme impact sur l’histoire médiévale de la Scandinavie, de la Grande Bretagne, de l’Irlande et d’un grand nombre d’autres pays européens. Photo: Simeon Baker – Copenhagen Media Center Les Vikings avaient leurs propres croyances, la mythologie norroise, avant la christianisation. La mythologie norroise était centrée sur des dieux tels qu’Odin, Thor, Loki et Frey. Mourir sur le champ de bataille était la manière la plus prestigieuse pour quitter la vie parce que cela assurait une place dans la Valhalle, une énorme halle où régnait Odin, où chaque nuit il y avait des banquets fantastiques et où on mettait au point des préparations pour aider Odin pendant les batailles apocalyptiques précédant le Ragnarök (la fin du monde).
- Au cours du dixième et onzième siècle, la plupart voire tous les Vikings s’étaient convertis au christianisme, tout en gardant plusieurs de leurs créances païennes jusqu’à la fin du Moyen Age.
- Les Vikings étaient redoutés pour leurs longs et célèbres bateaux, des navires impressionnants qui leur permettaient non seulement de traverser les océans, mais aussi de naviguer dans des eaux peu profondes et mêmes de débarquer directement sur les plages.
Les Vikings voyageaient partout dans ce qu’à l’époque était le monde connu. Contrairement aux convictions populaires, les Vikings non seulement s’engageaient dans les incursions et les pillages. Ils étaient aussi des marchands habiles et ils créèrent beaucoup de villages prospères en Angleterre, Ecosse, Irlande, Normandie et Islande.
Quel est le pays qui a colonisé les États-unis ?
Formation du territoire américain (1810-1920). En vert, les territoires américains ; en orange les États fédérés de l’Union. Lorsque les premiers colons anglais sont arrivés à Jamestown ( Virginie ) en 1607, le continent américain connaissait une faible densité de population depuis plusieurs millénaires, n’étant peuplé que par les Amérindiens,
- Le territoire américain fut ensuite colonisé à partir du XVII e siècle par différentes puissances européennes ( Espagne, Royaume-Uni, France ( Nouvelle-France ).
- Désireux de s’affranchir de la métropole britannique et de gouverner par eux-mêmes, les colons des Treize colonies proclamèrent leur indépendance en 1776,
À la suite d’une guerre d’indépendance victorieuse, ils créèrent une nouvelle nation qu’ils baptisèrent les États-Unis d’Amérique, regroupant alors le New Hampshire, le Massachusetts, le Connecticut, Rhode Island, New York, le New Jersey, la Pennsylvanie, le Delaware, le Maryland, la Virginie, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et la Géorgie,
- Par la suite, le territoire des États-Unis s’agrandit en incorporant de nouveaux États (ex : achat de la Louisiane, guerre américano-mexicaine, achat de l’Alaska,, etc.) et cela jusqu’au XX e siècle.
- Bien qu’ayant traversé une guerre civile au début des années 1860, la jeune république s’est développée rapidement grâce à l’afflux d’immigrés européens au XIX e siècle.
À l’issue de la Première Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus la plus grande puissance mondiale, devançant les grands pays d’ Europe, Ils n’ont plus quitté ce rang par la suite, prenant la tête du « monde libre » après la Seconde Guerre mondiale,
Qui ont été les premiers habitants de l’Amérique ?
Peuplement de l’Amérique : surprenantes découvertes Il existe deux controverses principales autour du premier peuplement de l’Amérique. La première est celle de leur date d’arrivée. Elle oppose les tenants d’une chronologie courte, appelée modèle de Clovis.
Selon cette théorie, longtemps hégémonique, les premiers Américains sont venus d’Asie, il y a 13 000 ans, via le détroit de Bering alors asséché. Cette thèse est en passe d’être détrônée par la datation longue : les premiers Américains seraient plutôt arrivés dès – 30 000 et peut-être même bien avant.
C’est ce que laissent supposer les découvertes faites ces dernières années dans plusieurs sites (grotte de Bluefish, en Alaska, site de Monte Verde au Chili, sites de l’Alberta) qui, selon Jiri Chlachula, « fournissent la première preuve d’une occupation humaine il y a plus de 20 000 ans dans cette région de l’Amérique du Nord »,
Qui est le meilleur explorateur du monde ?
Christophe Colomb. Il est célèbre pour avoir atteint l’Amérique en 1492, ce qui marque le début de l’exploration de ce continent.
Quelle est la capitale de l’Amérique ?
États-Unis – Entre 1774 et 1800, le Congrès des États-Unis s’est réuni en plusieurs endroits, le plus souvent à Philadelphie, Ainsi, plusieurs villes peuvent être considérées comme ayant été la capitale des États-Unis au moins une fois :
Philadelphie (1774, 1777, 1778-1783, 1790-1800) Baltimore (1776-1777) Lancaster (1777) York (1777-1778) Princeton (1783) Annapolis (1783-1784) Trenton (1784-1785) New York (1785-1788, 1789-1790) Washington, D.C. (depuis 1800)
Qui est le plus grand pays du monde ?
9. Kazakhstan – Méconnu du fait de son enclavement continental, le est pourtant l’une des nations qui ont décidé de se séparer du bloc soviétique à l’époque. Avec une superficie totale de 2 724 910 km² il s’agit du neuvième plus grand pays du monde.
Qui est le plus grand continent du monde ?
L’Asie. Le continent asiatique est le plus grand continent de la planète. Il représente 30 % des terres émergées. L’Asie est aussi le continent le plus peuplé, puisque plus de 60 % de la population mondiale y vit.
Pourquoi il y a 51 étoiles sur le drapeau américain ?
Origine et signification – Les 50 étoiles représentent collectivement les États membres de l’Union et les treize bandes représentent collectivement les Treize colonies britanniques sécessionnistes à l’origine de la création de l’État américain. Il y a donc autant d’étoiles que d’États fédérés et le nombre d’étoiles a évolué avec le temps.
Pourquoi 52 étoiles sur le drapeau américain ?
Merci pour ta question! Depuis 1960, il y a 50 étoiles sur le drapeau américain. Chacune représente l’un des 50 États des États-Unis d’Amérique. De plus, les 13 lignes horizontales de couleur rouge et blanche représentent les 13 États fondateurs du pays.
Pourquoi 52 États américains ?
Comment ? – Il y a 52 États américains car cela a été décidé par la Constitution des États-Unis. Le nombre était initialement inférieur, mais a augmenté au fil du temps grâce à l’ajout de territoires et à la division de certains États existants.
Quelle est la découverte de Amerigo Vespucci ?
© Photothèque Hachette Livre Amerigo Vespucci est un navigateur et cosmographe florentin, né en 1454, un proche des Médicis qui débuta dans la banque. Il travaille ensuite à la solde des Espagnols et des Portugais. Il a étudié le travail de Christophe Colomb qui navigue pour l’Espagne, l’a même rencontré, et a suivi ses traces vers le Nouveau Monde.
Il embarque vers l’Ouest à bord d’une flotte portugaise, comptant six navires. Le Portugal ne veut pas être en reste dans ces nouveaux marchés. Vespucci explore plusieurs fois à partir de 1499 l’embouchure du fleuve Amazone et de l’ Orénoque pour y trouver un p assage vers les Indes, quand Colomb, lui, explore (se perd ?) du côté des Caraïbes.
En 1501, second voyage, et soixante-quatre jours pour atteindre ce qui sera le Brésil depuis Lisbonne. Au retour de ses expéditions, Vespucci fait connaître ses découvertes. Si bien qu’en 1507, dans sa Géographie, le cosmographe Martin Hylacomilus Waldseemüller dessine une nouvelle terre entre l’Europe et l’Asie, et attribue à Amerigo ( Aymeric en italien) Vespucci la découverte de l’ « America », ainsi nommée en hommage à « Amerigo ».
La renommée en Espagne de Vespucci est bientôt plus grande et plus forte que celle de Colomb. Il prendra le titre de « Piloto Mayor » au moment même où Colomb sera écarté du pouvoir, décidant du bien-fondé des futurs projets d’explorations à présenter au roi. Quand Colomb s’entêtait à croire que l’Inde était proche, Vespucci avait compris qu’il avait atteint un Nouveau Monde.
Vespucci meurt en 1512. Les férus de géographie iront consulter à la Bibliothèque Richelieu à Paris le fac-similé de la mappemonde de Waldseemüller. Pour aller plus loin Consultez les guides de voyage en ligne Brésil, Portugal, Lisbonne, Texte : Gavin’s Clemente-Ruiz
Quel territoire a découvert Amerigo Vespucci ?
La lettre du 4 juin 1501 – Image satellite de la au actuel, d’où Amerigo Vespucci envoie sa lettre le 4 juin 1501, La lettre du 4 juin 1501 est une lettre manuscrite destinée à depuis le, Elle est découverte et publiée par Giovanni Battista Baldelli Boni en,
- Dans la lettre, Vespucci soutient être venu de Séville à Lisbonne sur demande du roi du Portugal,
- Il dit avoir embarqué dans une flotte qui est partie le 13 mai 1501, qu’il est passé à proximité des Canaries et qu’il est arrivé au Cap-Vert, « début de la province d’ », où il rencontre deux autres navires portugais revenant d’Inde,,
Il existe une autre preuve de cette rencontre avec la relation écrite d’un des deux capitaines qui retournait au Portugal, Ceci donne de la crédibilité au fait que Vespucci prit réellement part à l’expédition, Le reste de la lettre est un résumé de ce que racontent les participants à l’expédition en Inde, qui était partie en 1499, dirigée par, dont le nom n’est pas cité,
Amerigo Vespucci rapporte que les Portugais, après avoir fait escale dans les îles du, ont traversé l’ vers l’Occident et ont trouvé une terre (l’actuel ), dont il dit qu’elle « est la même terre que je découvris pour le roi de Castille, sauf qu’elle était plus à l’est », Il donne ensuite des détails sur les terres visitées par les Portugais, mentionnant un grand nombre de villes et d’îles de l’, dont et une île qui, selon lui, doit être,
Il mentionne l’existence de « navires immenses » dont les « voiles sont faites de roseaux » et ne sont pas « fabriquées avec du fer mais cousues avec des cordes », Il fait un inventaire de la cargaison que les embarcations transportent, citant de la, du et d’autres épices ; de la, de l’ et des,
Pourquoi Dit-on Christophe Colomb a découvert l’Amérique ?
L’explorateur génois est devenu célèbre pour avoir découvert l’Amérique pour le compte de la Couronne d’Espagne en 1492, alors qu’il cherchait à atteindre l’Asie par l’Ouest.
Pourquoi Vespucci est connu ?
La découverte de l’Amérique – Amerigo Vespucci Hulton Archive/ Getty Images Navigateur florentin considéré comme un des successeurs de Christophe Colomb, Amerigo Vespucci fit Hulton Archive/ Getty Images En fait, ce sont les successeurs de Christophe Colomb, navigateurs et conquistadores, qui ont découvert l’Amérique et ont fait connaître cette découverte à l’Europe.
- Tout d’abord, Amerigo Vespucci dont le prénom a été donné au nouveau continent.
- Italien comme Colomb, Vespucci est né en 1454, à Florence.
- Son père avait une maison de commerce qui possédait des succursales en Espagne.
- Vespucci fut envoyé dans une de celles-ci, à Séville, en 1491.
- C’est là, et à l’exemple de Colomb, que Vespucci organisa une expédition transocéanique.
Il quitta Cadix le 10 mai 1497, soit entre le deuxième et le troisième voyage de Colomb. Avant Colomb, il touche le continent sud-américain, dans une région « où les habitations sont bâties sur l’eau, comme à Venise » et qu’il appelle pour cela Veneziola (l’actuel Venezuela).
- Puis il côtoie le golfe du Mexique, depuis la Floride jusqu’à la presqu’île du Yucatán.
- Revenu à Cadix, le 15 octobre 1498, il en repart le 16 mai 1499, alors que Colomb, au cours de son troisième voyage, séjourne à Saint-Domingue, Vespucci s’aventure plus au sud et semble être arrivé dans la région du cap San Roque, dont Pedro Alvarez Cabral devait prendre possession, l’année suivante, au nom du roi de Portugal.
L’année 1500 a été marquée par une grande activité des navigateurs et des explorateurs. Au nord, Giovanni Caboto, lui aussi génois de naissance, mais anglais d’adoption (Jean Cabot), reconnaît les côtes de l’Amérique entre l’embouchure du Saint-Laurent et celle de l’Hudson au cours de deux ou peut-être trois voyages.
- Le Portugais Cortereal, en 1500 et 1501, arrive dans les mêmes régions.
- Au centre, Bastidas et La Cosa explorent le golfe des Antilles ; au sud, Vicente Yáñez Pinzón, Lepe et Cabral, les côtes du Brésil.
- Restait à savoir si le continent du Nord et celui du Sud étaient reliés, ou s’il existait un détroit entre les deux.
Voilà ce que Vespucci voulait découvrir. Il entreprend donc un voyage d’exploration, non pour le compte de l’Espagne mais pour celui du Portugal. Il part le 10 mai 1501, met le cap sur le sud-ouest, atteint le Brésil au cap San Roque, mais, se dirigeant vers le sud, il arrive dans une grande baie (Bahia) le 1 er novembre, et dans une autre, qu’il prend pour l’estuaire d’une rivière, le 1 er janvier (Río de Janeiro).
Il pousse jusqu’au-delà du Río de La Plata, reconnu le 15 février 1502, rallie les côtes d’Afrique et revient à Lisbonne le 7 septembre 1502. Cette expédition enrichissait prodigieusement les connaissances sur les rivages occidentaux de l’Atlantique, mais ne résolvait pas la question du détroit. Au cours d’un quatrième voyage, en 1503-1504, Vespucci n’arriva pas davantage à résoudre le problème.
Il n’en reste pas moins que les voyages de Vespucci eurent en Europe, dans le « monde savant », un énorme retentissement, plus que ceux de Colomb, parce qu’il avait reconnu une longueur de côtes infiniment plus grande. Aussi n’est-il pas étonnant que trois ans après le dernier voyage de Vespucci, un moine érudit de Saint-Dié, Waldseemüller, ait proposé de donner un nom aux terres immenses qui venaient d’être découvertes et qui, de toute évidence, formaient un nouveau continent : « Comme l’Europe et l’Asie, dit-il, ont reçu des noms de femmes, je ne vois aucune raison pour ne pas appeler cette autre partie (du monde) Amerige, c’est-à-dire terre d’Amerigo ou America, d’après l’homme qui l’a découverte », et il inscrivit ce nom dans son traité de cosmographie, qui parut en 1507, un an après la mort de Colomb.
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